Saint-Front (Haute-Loire)

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Saint-Front
Saint-Front (Haute-Loire)
Chaumière du Mezenc.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal
Maire
Mandat
Philippe Delabre
2020-2026
Code postal 43550
Code commune 43186
Démographie
Gentilé Saintfrontains, saintfrontaines
Population
municipale
409 hab. (2021 en diminution de 0,73 % par rapport à 2015)
Densité 7,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 41″ nord, 4° 08′ 35″ est
Altitude Min. 796 m
Max. 1 594 m
Superficie 52,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Mézenc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Front
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Saint-Front
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Saint-Front
Liens
Site web http://www.saintfront43.fr/

Saint-Front est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Front se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle fait partie de la région naturelle du Velay, une ancienne province française située au sud-est du Massif central.

Elle se situe à 27,23 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 22,04 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie du Puy-en-Velay[I 1].

Les communes les plus proches, les distances étant mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau, sont[3] : Moudeyres (4,2 km), Montusclat (4,3 km), Chaudeyrolles (5,6 km), Champclause (5,7 km), Fay-sur-Lignon (6,7 km), Laussonne (7,2 km), Freycenet-la-Tour (7,8 km), et Les Estables (8,1 km).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Saint-Front est située sur des roches volcaniques et plus précisément du basalte datant de 8 à 10 millions d'années (époque géologique miocène)[4]. Dans la région naturelle du Velay, on y retrouve notamment des bassins sédimentaires oligocène et quaternaire ainsi qu'un dôme granito-migmatitique développé à la fin du Carbonifère[5].

Dans le village, on retrouve le plateau de Saint-Front, un pays d’altitude relativement élevée (presque partout supérieure à 1 100 m), formé d'empilements de coulées basaltiques qui sont dans l’ensemble datées de 11 à 7,5 millions d'années. Par ailleurs, le secteur de Cancoules situé dans la commune correspond principalement à des anneaux de tufs volcanique surtseyens, mis en place lors d’éruptions contraintes soit par une tranche d’eau suffisamment épaisse (tel que le lac de Saint-Front), soit par un environnement de matériaux sédimentaires gorgés d’eau (sédiments lacustres)[6].

La superficie de la commune est de 52,33 km2. L'altitude du territoire varie entre 796 m et 1 594 m[Note 2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de Saint-Front est délimité au nord par la Gagne, à l'ouest par son affluent l'Aubépin, et à l'est par le Lignon. Nombreux de leurs affluents sont également dans la commune, tel que la Gazelle, le Machabert et le Cros. De plus, on retrouve le lac de Saint-Front, un cratère volcanique classé ZNIEFF[7].

Paysages[modifier | modifier le code]

Lac de Saint-Front.

L'Auvergne-Rhône-Alpes est divisée en neuf unités paysagères, le village de Saint-Front fait partie de l'une d'entre eux, « Les Hautes-Terres »[8],[9], il s'agit d'un paysage caractéristique de la région. Relativement plat, ses grands plateaux d'altitude permettent d'observer la grandeur des massifs l'entourant[10].

Face à ce paysage particulier, les hommes ont dû s'adapter, notamment aux conditions climatiques. On y retrouve donc beaucoup de petites maisons regroupées dans des villages, des potagers abrités par des bouquets de hêtres ou de sorbiers ainsi que des murets pour délimiter les aménagements[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Estables_sapc », sur la commune des Estables à 8 km à vol d'oiseau[14], est de 6,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 226,7 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[18]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Front sont au nombre de deux : le « Mézenc » et la « Haute Vallée du Lignon »[19].

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Front comprend une ZNIEFF de type II[Note 3] : le « Mézenc - Meygal »[20] et dix ZNIEFF de type I[Note 4] incluses dans la première : le « marais des Couffours », le « Montbrac », les « sommets du Mézenc, secteur Auvergne », la « Narce de Champclause et la Freydeyre », le « lac de Saint-Front », la « Haute Vallée du Lignon », la « Haute Vallée de l'Aubépin », les « Gorges de la Gagne », la « Haute Vallée de la Gagne vers Saint-Front », et enfin « Les Roches »[21].

Plusieurs espaces protégés et gérés sont présents dans la commune, le géoparc mondial de l'UNESCO des Monts d'Ardèche, la réserve biologique dirigée du Mézenc[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Front est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 2],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,3 %), forêts (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,6 %), zones urbanisées (0,5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 458, alors qu'il était de 459 en 2013 et de 427 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 42,4 % étaient des résidences principales, 49,5 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,7 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Front en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (49,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Front en 2018.
Typologie Saint-Front[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 42,4 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 49,5 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 8,1 12,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par plusieurs routes départementales. La D39 de l'ouest à l'est est l'intersection de la D263 et de la D500. La D26 passe également par le nord du village sur une très courte longueur[Note 7].

Concernant les transports en commun, aucun arrêt de bus du réseau régional n'est présent dans la commune, les plus proches se trouvent à Saint-Julien-Chapteuil et Laussonne[26]. Évidemment, on ne retrouve aucun transport de long trajet dans le village, les plus proches sont la gare du Puy-en-Velay, la gare TGV de Saint-Etienne et l'aéroport Le Puy-en-Velay - Loudes[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Situé dans le Velay, tout au plus avant la création du village y avait-il là un mas, et parsemées dans la campagne peut-être quelques chaumières[28].

Au XIIe siècle, les moines du Monastier y fondent un prieuré et une église romane dédiée à saint Front[29]. Est aussi bâtie une maison-forte, appelée « château de Pralas », mentionnée pour la première fois en 1217[30]. Au hameau du Monteil, au détour d'une voie romaine, se trouve une stèle commémorative érigée à l'endroit où fut brûlée vive Jeannette Revergade, le , pour cause de sorcellerie[31].

Au cours de la période révolutionnaire, la commune porta le nom d'Ardenne-la-Montagne[32].

Soixante-quatorze enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Front est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Front, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[35] avec liste ouvertes et panachage[36]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Les 11 conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 69,80 %[38].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Gérard Roche CDS Conseiller général
mars 2001 En cours Philippe Delabre[39] DVD Président de la communauté de communes
Conseiller départemental du Canton du Mézenc

Finances communales[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Front est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 214 301 863. Son activité est enregistrée sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques générales[40].

En 2020, le budget communal s'équilibrait à 981 000 € dont 646 000 € en section de fonctionnement et 335 000 € en investissement. La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 31,12 %, contre 36,11 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 16,65 % pour la taxe d'habitation (y compris THLV), 12,44 % et 55,00 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti. Par ailleurs l’encours de la dette communale s’établit à 1 478 €/habitants contre 533 €/habitants pour la strate[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 409 habitants[Note 8], en diminution de 0,73 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7662 0202 4362 4042 4982 9593 0333 1722 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4692 5212 6202 5892 6332 3722 3322 5042 516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5582 5672 5622 1241 9141 7601 7691 6461 317
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2241 106849644544509475445401
2021 - - - - - - - -
409--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 207 hommes pour 195 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,1 
10,2 
75-89 ans
15,5 
21,8 
60-74 ans
20,2 
23,7 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
16,4 
7,7 
15-29 ans
10,3 
19,2 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 192 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 409 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 740 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 4,2 % 5,3 % 5,4 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 224 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 10],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 111 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 141 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 168, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,1 %[I 19].

Sur ces 168 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 93 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 62,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 27,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Entreprises par secteur d'activité[modifier | modifier le code]

Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019[I 22]
Nombre %
Ensemble 29 100 %
Industrie manufacturière, industries extractives et autres 8 27,6 %
Construction 3 10,3 %
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration 9 31,0 %
Activités immobilières 4 13,8 %
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien 2 6,9 %
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale 2 6,9 %
Autres activités de services 1 3,4 %

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Front classée au titre des monuments historiques en 1909[46]. L'église romane date partiellement du XIIe siècle, mérite une visite. Elle est construite en pierres volcaniques. Elle est construite par Les moines du Monastier qui fondent le prieuré et l'église, placée sous le vocable de Saint-Front, évêque de Périgueux. Le portail a été refait à la fin du XVe siècle et le bas-côté sud à la fin du XVIe siècle[47].
  • Château de Pralas, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [48].
  • Bigorre est un petit village de Haute-Loire sur la commune de Saint-Front. Ce village est un village de chaumières. En effet, c’est l’un des derniers hameaux aux maisons traditionnelles en pierres, recouvertes de chaumes ou de lauzes. Cet habitat est typique du monde rural des hauts plateaux du Mézenc. Les toits en forte pente protègent bien des rigueurs terribles de l’hiver avec ce vent qui balaye cette haute terre aux allures de steppe. La ferme de Bigorre est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [49].
  • Le lac de Saint-Font est d'origine volcanique. Son altitude, 1 250 m en fait le plus haut du département de la Haute-Loire.
  • La cascade de Souteyros : le ruisseau le Souteyros prend sa source quelques kilomètres en amont et se jette dans l'Aubépin. La cascade est située sous le hameau de Souteyros, un peu avant la confluence. Un sentier pédestre balisé au départ du village de Souteyros permet de la découvrir.
  • Croix de Saint-Front, classée monument historique en 1906[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Chervalier, « Les chaumières du Velay de 1650 à nos jours », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Robert Cortial, « Soldats de la Révolution et du premier Empire à Saint-Front et dans le massif du Mézenc », Les Cahiers du Mézenc, Privas, t. cahier n° 19,‎
  • André Bosc, « La vie sociale à Saint-Front et sur les plateaux autour du Mézenc au XIXe siècle et au début du XXe siècle », Les Cahiers du Mézenc, Privas, t. cahier n° 19,‎ (présentation en ligne)
  • Georges Vignal, « Vente aux enchères, en 1791, du lac d’Arcone, bien national », Les Cahiers du Mézenc, Privas, t. cahier n° 32,‎ [51]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  3. Grand ensemble naturel riche ou peu modifié par l'Homme ou offrant des potentialités biologiques importantes. Ces espaces intègrent des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentour.
  4. Secteur de superficie en général limitée, défini par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. D'après la carte des routes de Géoportail.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Saint-Front » (consulté le )
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Front » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Front - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Front - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  50. Notice no PA00092840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. le lac de Saint-Front, que l'on appelle aussi lac d'Arcone, appartenait alors à la chartreuse de Bonnefoy